Je suis une boule de billard

Vendredi soir, Edi et Kam étaient Montréal. Cath est venue chez moi, et on les a attendus en mangeant des tartines au chocolat en buvant du pseudo café vanille française. Pendant ce temps, ma Kwiche se remplissait le bedon de bière, en montrant à tous ses collègues de travail qu'il est le meilleur au billard (Heyyy! Remarquez, j'ai fait un lien avec le titre!!!). Edi et Kam sont arrivés, et on a rien fait. On a juste blablaté, et on était bien. Moi en tout cas, j'étais bien. Avec mon manque d'amis montréalais, ce type de soirée est bien apprécié. Ensuite, Cath est partie, à son âge vous savez, on ne peut veiller avec les plus vieux, elle devait aller dormir. Nous on est allés dévaliser le seul dépanneur ouvert près de chez nous, c'est à dire à 10 minutes.. Dire que y en a trois juste au coin, mais évidemment, ils sont fermés. Nous avons fait le plein de cholestérol et de calories en sachets. Gracieuseté de la maman de Kam. Notre chemin a croisé celui d'un alcoolique pas anonyme qui était fâché que je ne lui dise pas s'il devait aller à gauche ou à droite alors qu'il devait aller tout droit. Je crois que dans l'état ou il était, c'était tout simplement impossible. Revenu dans mon nid douillet, on s'installe comme des sardines sur le divan pour écouter un film, que j'ai acheté, mais qui est juste en anglais. Fuck off. Alors on a couru au club vidéo qui n'est, malgré les apparences, pas un vidéo XXX pour louer American Beauty. Je ne m'en lasserai jamais. Avant la fin, le Kwiche est revenu, passablement émeché, malgré qu'il prétendait le contraire... Nous nous sommes couchés en entendant les oiseaux chanter.

Le réveil fut donc retardé, et nous sommes allés nous nourir dans un petit resto du Plateau, que j'aimais bien, mais qui m'a franchement déçue cette fois-ci... Je ne le nommerai pas, puisqu'un procès est si vite arrivé... Celà dit, si vous me posez la question, je vous répondrai en toute honnêteté. Je suis trop bonne, je sais. Ensuite, on a utilisé nos jambes pour nous déplacer, errant d'une boutique à une autre, essayant tout plein de chapeaux et dépensant mon argent pour un manteau (qui, tout compte fait, est plutôt une veste...) tellement classe que je serais morte sur place si je ne l'avais pas acheté! Ensuite...

Blainville en fête. Que dire? Résumé en trois mots : bière, piscine, feux d'artifices et pluie. Ouais, c'est un bon mélange. Et ça fait quatre mots. Je sais encore compter, heureusement. On s'est encore couchés lorsque les oiseaux émergeaient de leur sommeil oisesque dans leur nid oisesque. Le réveil, de notre côté humain, s'est avéré plus pénible que la veille, le mal de crâne n'aidant en rien. Encore un déjeuner au resto, mais excellent cette fois. Pourtant, j'ai mangé la même chose (original, je sais). J'ai même rendu Élyse accro aux oeufs Ben et Dictine. Et j'ai un peu plus d'affection pour Blainville ;-). Nous nous sommes baignés en revenant. Je sais, nous aurions pus avoir une crampe et nous noyer. Mais ce n'est pas arrivé.

Pour conclure, je vous dresse le menu de notre souper, avec la tante et l'oncle d'Etienne : salade (ça ne ressemblait pas à une salade par contre...) de fenouilles gratiné au chèvre en accompagnement, avec, comme plat principal, des saucisses italiennes au raisins. Avec des légumes bruxellois. Et un gâteau aux fraises et basilic. Gracieuseté de la tante d'Etienne. Tout le reste a été fait par mes blanches mains. Je suis, je dois l'avouer, très fière. J'aurais pris une photo, mais comme vous le savez, mon appareil photo, sans batteries, ne prend pas de jolies photos, dommage...

Et en guise de deuxième conclusion, dans quelques heures, j'ai mon premier cours, dans mon nouveau cégep... Priez pour moi!